):
– Pfff… une boîte de conserve (фу, консервная коробка)!
Au Moyen-Age, un chevalier en armure part en croisade, mais il s’égare et se retrouve après des jours et des jours de marche, dans la savane. Affolé, épuisé, il tombe évanoui. Passe un lion qui s’approche majestueusement du malheureux, il le renifle de la tête aux pieds et repart, dégoûté, en grommelant:
– Pfff… une boîte de conserve!
En Afrique, un touriste tombe nez à nez (в Африке турист сталкивается нос к носу; tomber – падать; наткнуться; nez, m) avec un énorme lion (с огромным львом)… Impossible de fuir (невозможно убежать). L’homme ne voit qu’une dernière solution (мужчина видит лишь последнее решение: «не видит ничего, кроме последнего решения»), il se met à genoux (он встает на колени; se mettre; genou, m) et implore le ciel (и молит небо):
– Seigneur, inspirez à cette créature (Господи, внуши этому созданию) des sentiments chrétiens (христианские чувства)!
Un rayon lumineux touche alors l’animal (светящийся луч касается тогда животного). Lui aussi se met à genoux (он тоже встает на колени), joint les pattes et dit (складывает лапы и говорит; joindre – соединять):
– Seigneur, bénissez le repas (Господи, благослови еду; bénir) que je vais manger (которую я сейчас буду есть)!
En Afrique, un touriste tombe nez à nez avec un énorme lion… Impossible de fuir. L’homme ne voit qu’une dernière solution, il se met à genoux et implore le ciel:
– Seigneur, inspirez à cette créature des sentiments chrétiens!
Un rayon lumineux touche alors l’animal. Lui aussi se met à genoux, joint les pattes et dit:
– Seigneur, bénissez le repas que je vais manger!
Un petit garçon arrive en courant (маленький мальчик прибегает: «прибывает, бежа»; courir – бежать) et dit à sa mère (и говорит своей маме):
– Maman, j’ai vu le coq s’accoupler dix fois ce matin (я видел, как петух совокуплялся десять раз сегодня утром)!
Sa mère lui répond (его мать отвечает ему):
– Va donc dire ça à ton père (пойди скажи это папе), il comprendra (он поймет; comprendre).
Le petit garçon va voir son père et lui dit (мальчик идет к папе: «идет увидеть своего папу» и говорит ему):
– Papa, maman m’a dit de te dire (мама сказала мне тебе передать) que j’ai vu le coq s’accoupler dix fois ce matin et que tu comprendrais (и что ты поймешь).
Son père lui demande alors (тогда отец его спрашивает):
– Est-ce que les dix fois (и эти десять раз), c’était avec la même poule (были с одной и той же курицей)?
– Non (нет).
– Va donc le dire à ta mère (иди скажи это маме: «твоей маме»), elle comprendra (она поймет)…
Un petit garçon arrive en courant et dit à sa mère:
– Maman, j’ai vu le coq s’accoupler dix fois ce matin!
Sa mère lui répond:
– Va donc dire ça à ton père, il comprendra.
Le petit garçon va voir son père et lui dit:
– Papa, maman m’a dit de te dire que j’ai vu le coq s’accoupler dix fois ce matin et que tu comprendrais.
Son père lui demande alors:
– Est-ce que les dix fois, c’était avec la même poule?
– Non.
– Va donc le dire à ta mère, elle comprendra…
Un petit garçon a eu un vélo (маленькому мальчику подарили велосипед: «маленький мальчик имел = получил велосипед) pour son anniversaire (на его день рождения). Et devant la famille attendrie (и перед умиленной семьей; tendre – нежный; attendrir – смягчать, трогать; умилять; s’attendrir – смягчиться; быть тронутым, растрогаться, расчувствоваться; умилиться), il l’essaie autour de la maison (он испытывает его вокруг дома).
A l’issue du deuxième tour (на исходе второго круга; issue, f – выход, выходное отверстие; выход, исход; окончание), il passe en lançant fièrement (он проезжает, кидая гордо; lancer – бросать, кидать, швырять; метать; fier – гордый):
– Sans les mains (без рук; main, f)!
Et toute la famille applaudit (и вся семья аплодирует).
Au troisième, il crie joyeusement (на третьем круге он весело кричит; joyeux – веселый, радостный; joie, f – радость, веселье):
– Sans les pieds (без ног; pied, m – нога, стопа, ступня)!
Et les exclamations admiratives fusent (и раздаются восхищенные возгласы; fuser – сгорать без взрыва, бесшумно воспламеняться /о порохе/; взлетать /о ракете/; прорываться; раздаваться; вспыхивать; admirer – восхищаться).
Au quatrième, il repasse (на четвертом круге он снова проезжает), les genoux écorchés (с ободранными коленями; écorcher – сдирать кожу; оцарапать, содрать, ссадить), le nez tuméfié (с распухшим носом; se tuméfier – пухнуть, распухать; tumeur, f – опухоль), en disant d’une voix chuintante (говоря пришепетывающим голосом; chuinter – пришепетывать):
– Sans les dents (без зубов; dent, f)…
Un petit garçon a eu un vélo pour son anniversaire. Et devant la famille attendrie, il l’essaie autour de la maison.
A l’issue du deuxième tour, il passe en lançant fièrement:
– Sans les mains!
Et toute la famille applaudit.
Au troisième, il crie joyeusement:
– Sans les pieds!
Et les exclamations admiratives fusent.
Au quatrième, il repasse, les genoux écorchés, le nez tuméfié, en disant d’une voix chuintante:
– Sans les dents…
Frédéric prend le train avec sa maman (Фредерик едет на поезде с матерью: «берет поезд со своей матерью»). Sur la banquette d’en face (на сиденье напротив), une femme donne le sein à son bébé (женщина кормит малыша грудью: «дает грудь своему младенцу»).
– Qu’est-ce qu’elle fait, maman (мама, что она делает)? lui demande-t-il innocemment (спрашивает он ее невинно; innocent – невинный).
– Ben, tu vois (ну, видишь ли), elle lui donne du lait (она кормит его молоком: «дает ему молока»), lui répond-elle (отвечает она ему).
Une autre fois (в другой раз), dans autre train (в другом поезде), il remarque une femme d’origine africaine (он замечает женщину африканского происхождения), bien grosse (довольно полную), et qui, elle aussi, donne le sein à son petit moutard (которая также кормит грудью своего малыша; moutard, m – малыш; мальчишка).
– Ooooh! Maman, regarde (мама, смотри)! Celui-là est plus veinard (этому больше повезло: «больше счастливчик»; veine, f – вена; рудная жила; счастье; удача; везение: il a de la veine – ему везет), sa maman lui donne du chocolat (его мама кормит его шоколадом = какао)!
Frédéric prend le train avec sa maman. Sur la banquette d’en face, une femme donne le sein à son bébé.
– Qu’est-ce qu’elle fait, maman? lui demande-t-il innocemment.
– Ben, tu vois, elle lui donne du lait, lui répond-elle.
Une autre fois, dans autre train, il remarque une femme d’origine africaine, bien grosse, et qui, elle aussi, donne le sein à son petit moutard.
– Ooooh! Maman, regarde! Celui-là est plus veinard, sa maman lui donne du chocolat!
Quelques jours après la rentrée des classes (спустя несколько дней после возвращения в школу), on procède à la traditionnelle photo de classe (приступают к традиционному фото = фотографированию класса; procéder à qch – приступать к чему-либо, приниматься за что-либо). La semaine suivante (на следующей неделе; suivre – следовать), l’institutrice essaie évidemment (учительница естественно: «очевидно» пытается; évident – очевидный) de persuader les enfants (убедить детей) d’en acheter une chacun (купить каждому по одной /фотографии/):
– Pensez un peu à l’avenir (подумайте немного о будущем). Vous serez bien content (вы будете очень рады: «довольны») dans quelques années (через несколько лет), quand vous serez grands (когда вы станете взрослыми), de vous dire (сказать себе) en regardant la photo (смотря на эту фотографию): «Tiens, là, c’est Julie (гляди-ка, это Жюли), elle est médecin maintenant (она сейчас врач).» Ou encore (или еще): «Là, c’est Roger, il est ingénieur (он инженер)» et «Là, c’est Amélie, elle est manucure (она маникюрша).»
À ce moment-là (в эту минуту), une petite voix (слабый голос) se fait entendre (разносится: «делается слышным/заставляет себя услышать») du fond de la classe (с задних парт класса: «из глубины класса»):
– Et là, c’est la maîtresse (а вот и учительница), Mme Dupon, elle est morte (она умерла; mourir).
Quelques jours après la rentrée des classes, on procède à la traditionnelle photo de classe. La semaine suivante, l’institutrice essaie évidemment de persuader les enfants d’en acheter une chacun:
– Pensez un peu à l’avenir. Vous serez bien content dans quelques années, quand vous serez grands, de vous dire en regardant la photo: «Tiens, là, c’est Julie, elle est médecin maintenant.» Ou encore: «Là, c’est Roger, il est ingénieur» et «Là, c’est Amélie, elle est manucure.»
À ce moment-là, une petite voix se fait entendre du fond de la classe:
– Et là, c’est la maîtresse, Mme Dupon, elle est morte.