Историки Французской революции — страница 50 из 78

Napoléon, un recueil sur «la Pensée révolutionnaire en Europe de 1780 à 1789», une petite brochure en italien sur Talleyrand qui est imprimée en même temps qu’une étude sur Napoléon par Walter Markov, et un travail que j’ai dirigé sur «l’/volution démographique de Toulouse au 18e siècle»[896].

Je n’ai pas encore eu le temps de rédiger le rapport que j’ai présenté à Erivan [sic][897]. Je pense mettre à profit les vacances pour le faire, et vous l’adresser dans une dizaine de jours.

Croyez, mon cher Collègue, à l’assurance de mes sentiments les plus cordiaux et à mes vnux les meilleurs pour la nouvelle année.

[signature]

Jacques Godechot


8

Toulouse, le 4 février 1970

Mon cher Collègue et Ami,

Je vous envoie, ci-joint, avec un retard dont je vous prie de m’excuser, le texte de la communication que j’ai présenté au Colloque franco-soviétique d’Erivan [sic].

Je vous serais très obligé de bien vouloir me faire savoir dans quelle revue vous avez l’intention de le publier. Est-ce dans l’Annuaire d’études françaises? Vous m’aviez demander aussi de vous adresser un article publié antérieurement dans une revue historique franç aise et dont la traduction russe pourrait para’tre dans Annuaire d’études françaises. Je vous envoie, ci-joint, une étude sur «les Français et l’unité italienne sous le Directoire» qui a été publiée il y a une quinzaine d’années dans la Revue d’histoire politique et constitutionnelle, aujourd’hui disparue, et en traduction italienne dans la Rivista storica italiana[898]. Je crois que cet article pose des problèmes très importants, de nature à intéresser les historiens soviétiques. Je l’ai revu et j’en ai complété les notes.

Croyez, mon cher Collègue et Ami, à mes sentiments les plus cordiaux.

[signature] Jacques Godechot


9

Toulouse, le 10 avril 1970 Mon cher Ami,

Je vous remercie beaucoup de m’avoir envoyé votre livre d’études sur «l’Histoire de la France» et sur «Les rapports entre la France et l’Union Soviétique»[899]. Il est très heureux que vos différents articles aient été réunis en volume. Je suis certain que cet ouvrage rencontrera un vif succus auprès des historiens français[900].

En attendant le plaisir de vous revoir à Moscou cet été[901], je vous prie de croire, mon cher Ami, à mes sentiments les plus cordiaux.

[signature] Jacques Godechot


10

Toulouse, le 6 avril 1972 Cher Ami,

Je vous remercie beaucoup de m’avoir envoyé votre livre d’études sur «Napoléon Bonaparte»[902]. Comme malheureusement j’ignore la langue russe, je n’ai pas pu le lire, mais j’ai vu en feuilletant l'index fît en me reportant aux notes que vous aviez cité plusieurs de mes ouvrages. J’espnre que ce livre sera prochainement traduit en français [903] et que j’aurai le plaisir de le lire[904]. En attendant,

Je vous prie de croire, cher Ami, à l’assurance de mes sentiments les plus cordiaux.

[signature]

Jacques Godechot


11

Toulouse, le 18 août 1972

Mes chers Collègues et Amis,

Je viens de recevoir l’Annuaire d’Études françaises de 1970[905] que vous m’avez si aimablement dédicacé et j’ai vu avec plaisir qu’il contient la traduction de la communication que j’ai présentée au Colloque franco-soviétique d’Erivan [sic]. Je vous remercie beaucoup de l’avoir publiée[906]. J’ai été aussi heureux de voir dans ce volume l’article de Madame Sokolova sur les revues historiques françaises contemporaines[907], et le compte rendu du trois'nme Colloque sur l’histoire de la Révolution française, qui a eu lieu à Moscou en 1970[908]. Ces articles, et les autres aussi, font de ce volume un utile instrument de travail pour ceux qui désirent se mettre au courant des tendances actuelles de l’historiographie de la Révolution française. Par ailleurs, les articles sur Lénine et la France[909] me paraissent (d’aprns leurs résumés en français), du plus haut intérêt.

En attendant le plaisir de vous revoir, je vous prie de croire à ma fidnle amitié.

[signature]

Jacques Godechot


12

Toulouse, le 5 janvier 1973

[de Toulouse à Paris] Cher Ami,

Je vous remercie beaucoup de votre aimable lettre du 26 décembre.

Précisément aujourd’hui-même, le professeur de russe de notre Université, Madame Zamoyska m’a téléphoné, qu’elle souhaitait que vous veniez à Toulouse donner une conférence aux étudiants de langue russe. Elle aimerait que vous leur parliez du thème de Napoléon dans la littérature russe. Un tel sujet intéresserait aussi un assez grand nombre d’étudiants d’Histoire. Moi-même, je souhaiterais que vous puissiez parler aux historiens de l’historiographie russe de la Révolution française.

Madame Zamoyska et moi nous espérons que vous pourrez venir à Toulouse dans la deuxième moitié de janvier, c’est-" – dire, plus précisément après le 16 janvier (car je serai absent le 15 et le 16), à une date de votre choix, mais de préférence un jeudi ou un vendredi.

Tous vos frais de voyage et de séjour seront bien entendu, à la charge de l’Université de Toulouse-Le-Mirail.

Croyez, mon cher Ami, à l’assurance de mes sentiments les plus cordiaux, et à tous mes vUux pour 1973.

[signature]

Jacques Godechot


13

Toulouse, le 13 juin 1975 Mon cher Ami,

Je vous remercie beaucoup de m’avoir envoyé l’Annuaire d’études françaises[910] avec une si aimable dédicace. Heureusement pour moi, chaque article est suivi d’un bon résumé en français ce qui m’a permis de prendre connaissance des intéressants travaux publiés dans cette revue.

En attendant le plaisir de vous revoir bientôt, j’espnre,

Croyez, mon cher Ami, à mes sentiments les plus cordiaux.

[signature] Jacques Godechot


14

Toulouse, le 4 septembre 1975

Mon cher collngue et ami,

Je suis heureux de vous informer que la Commission internationale d’Histoire de la Révolution française qui s’est constituée le mardi 26 août 1975 à San Francisco vous a élu membre de son bureau[911]. Je vous en félicite et je vous adresse ci-joint le procns-verbal de la séance[912].

Croyez, mon cher Collngue et ami, à mes sentiments les plus cordiaux.

Le président[913],

[signature] Jacques Godechot


15

Toulouse, le 17 août 1976

Cher ami,

J’apprends par Daline que vous allez avoir 70 ans le 28 août et je viens vous présenter à cette occasion mes vnux les plus cordiaux et les plus sincnres de bon anniversaire. Moi-même, j’attendrai cet âge le 3 janvier prochain, nous sommes donc contemporaines et je sais les avantages et les inconvénients qu’il comporte.

J’ai beaucoup regretté de ne pas vous avoir rencontré en mai dernier à Dijon. Mais ma femme devait précisément quitter l’hôpital et rentrer à la maison le jour du colloque de Dijon[914], de sorte qu’il m’était tout à fait impossible de quitter Toulouse ce jour-F. Mon ancien élnve et assistant Carbonell m’a dit qu’il avait été heureux de faire votre connaissance et m’a rapporté l’essentiel de ce qui a été dit au colloque.

J’espnre que, malgré l’âge qui s’accro’t, nous aurons l’occasion de nous rencontrer de nouveau[915], et, en attendant, je vous prie d’accepter encore toutes mes félicitations et de croire à ma cordiale amitié.

[signature] Jacques Godechot

Глава VПисьма советских историков к А.З. Манфреду[916]

Недавно мне предоставилась прекрасная возможность поработать в богатейшем личном архиве выдающегося советского историка Альберта Захаровича Манфреда (1906–1976), хранящемся в Научно-исследовательском отделе рукописей Российской государственной библиотеки. Одно лишь ознакомление с многочисленными описями архива дает представление об удивительной широте его разносторонних связей, как в советском научном сообществе, так и за рубежом.

А.З. Манфред, по свидетельству его коллег и учеников, был человеком старой закалки, что проявлялось в некоторой «старомодности» его манеры держаться, в его подчеркнутой галантности по отношению к окружающим, и прежде всего к представителям прекрасного пола[917]. Ему, как и некоторым другим представителям его поколения, например таким известнейшим историкам, как В.М. Далин и А.Р. Иоаннисян, с которыми я работал и общался долгие годы, было также присуще трепетное отношение к поступающей корреспонденции.

Долгие годы работая под руководством В.М. Далина, я наблюдал за тем, с каким уважением этот маститый историк, находившийся уже в преклонном возрасте и широко признанный во всем мире, относился к своим корреспондентам, в том числе к незнакомым, начинающим исследователям. Он бережно хранил все поступавшие от них письма. Такое же отношение к корреспонденции в равной степени было характерно и для А.Р. Иоаннисяна, в чем я убедился после ознакомления с сохранившимися в его личном архиве многочисленными письмами его коллег, начиная с Ф. Броделя и А. Собуля и кончая не знакомыми ему людьми.