Месмеризм и конец эпохи Просвещения во Франции — страница 31 из 34

Я прошу прощения у г-на Месмера за то, что никогда не верил, и не верю сейчас, ни в великие открытия, якобы хранимые в его портфеле, ни в его изобретения, которые в действительности вовсе не впечатляют, ни в какие заговоры ученых против новейших открытий.

Господа изобретатели, если вы не доверяете их искренности в стремлении к истине, уверуйте хотя бы в их гордыню; они жаждут познать лишь то, что вы сами давно уже открыли, но они всеми силами будут стремиться узнать больше истин, чем удалось узнать вам».

Приложение 7Французские цитаты, приведенные в тексте книги в переводе

Поскольку цитаты в тексте книги позаимствованы в основном из редких и малоизвестных источников и поскольку не хотелось бы лишать читателя удовольствия от прекрасного французского языка, эти тексты приводятся здесь в оригинале (правда, в современной орфографии).

С. 22. On suppose que la nuit du songe de la dame d’ Aiguemerre était une nuit d’ été, que sa fenêtre était ouverte, son lit exposé au couchant, sa couverture en désordre et que le zéphyr du sud-ouest, dûment imprégné de molécules organiques de foetus humains, d’ embryons flottants, l’ avait fécondée.

C. 26. C’est sur les choses qu’on ne peut ni voir, ni palper, qu’il est important de se tenir en garde contre les écarts de l’ imagination.

С. 27. II à dû en coûter pour convenir que de l’ eau ne fût pas de l’ eau mais bien de l’ air… Nous avons un élément de moins.

С. 29. Les poumons sont dans l’ homme et dans les animaux la machine électrique par leur mouvement continuel, en séparant de l’ air le feu, lequel s’insinue dans le sang et se porte, par ce moyen, au cerveau qui le distribue, l’ impulse et en forme les esprits animaux qui circulent dans les nerfs pour tous les mouvements volontaires et involontaires.

C. 31. Il est impossible de rendre ce moment; les femmes en pleurs, tout le peuple levant les mains au ciel et gardant un silence profond; les voyageurs, le corps en dehors de la galérie, saluant et poussant des cris de joie. On les suit des yeux, on les appelle comme s’ils pouvaient entendre, et au sentiment d’ effroi succède celui de l’ admiration; on ne disait autre chose, sinon, «Grand Dieu que c’est beau»; grande musique militaire se faisait entendre, des boîtes annonçaient leur gloire.

C. 32. Ce furent quelques ouvriers mécontents d’ avoir perdu leur journée et de n’avoir rien vu; les Dieux de l’ antiquité porter sur des nuages; les fables se sont réalisées par les prodiges de la physique.

Les découvertes incroyables qui se multiplient depuis dix ans… les phénomènes de l’ électricité approfondis, la transformation des éléments, les airs décomposés et connus, les rayons du soleil condensés, l’ air que l’ audace humaine ose parcourir, mille autres phénomènes enfin ont prodigieusement étendu la sphère de nos connaissances. Qui sait jusqu’où nous pouvons aller? Quel mortel oserait proscrire des bornes à l’ esprit humain?..

C. 34. L’ amour du merveilleux nous séduit donc toujours; parce que, sentant confusément combien nous ignorons les forces de la nature, tout ce qui nous conduit à quelques découvertes en ce genre est reçu avec transport.

C. 35. Dans tous nos cercles, dans tous nos soupers, aux toilettes de nos jolies femmes, comme dans nos lycées académiques, il n’est plus question que d’ expériences, d’ air atmosphérique, de gaz inflammable, de chars volants, de voyages aériens.

Depuis que le goût des sciences à commencé à se répandre parmi nous, on a vu le public s’occuper successivement de physique, d’ histoire naturelle, de chimie; et non seulement s’intéresser à leurs progrès, mais encore se livrer avec ardeur à leur étude: il se porte en foule aux écoles où elles sont enseignées; il s’empresse de lire les ouvrages dont elles sont le sujet; il recueille avec avidité tout ce qui lui en rappelle le souvenir; et il y a peu de personnes riches chez lesquelles on ne trouve quelques uns des instruments propres à ces sciences utiles.

C. 37. aujourd’ hui surtout que l’ on cherche avec empressement tout ce qui a rapport à quelque découverte.

C. 38. On n’a plus pour la littérature qu’une froide estime qui approche de l’ indifférence, tandis que les sciences… excitent un enthousiasme universel. La physique, la chimie, l’ histoire naturelle sont devenues des passions.

C. 39. Lorsque des phénomènes visibles et frappants dépendent d’ une cause insensible et inconnue, l’ esprit humain, toujours porté au merveilleux, attribue naturellement ces effets à une cause chimérique.

C. 40. car je n’aime les vers que lorsqu’ils habillent un peu de physique où de métaphysique.

C. 41. une belle occasion… pour les naturalistes des deux mondes.

C. 43. Ces expériences ont tellement renversé les têtes faibles, qu’il n’est pas de jour sans projet plus au moins extravagant, que l’ on cite et que l’ on accrédite.

C. 44. Des remèdes secrets de toute espèce se distribuent journellement, malgré la rigueur des défenses.

philosophes hérmetiques, cabalistiques, théosophes, propagant avec fanatisme toutes les anciennes absurdités de la théurgie, de la divination, de l’ astrologie etc.

C. 49. ce langage sentimental qui nous fait communiquer nos pensées d’ un pôle à l’ autre, rien n’est plus lumineux: c’est le vrai système de l’ univers, le mobile de toutes choses.

la physique prendrait partout la place de la magie. Au-dessus de la science est la magie, parce que celle-ci est une suite de l’ autre, non comme effet, mais comme perfection de la science.

C. 51. une épidémie qui à gagné toute la France. Hommes, femmes, enfants, tout s’en mêle, tout magnétise.

Le magnétisme occupe toutes les têtes. On est étourdi de ses prodiges, et si l’ on se permet de douter encore des effets… on n’ose plus nier au moins son existence.

C. 52. Le grand objet des entretiens de la capitale est toujours le magnétisme animal.

on ne s’occupe que du magnétisme animal…

C. 54. Il [Pilâtre] fut sourd à ma voix, et, comme un autre Cassandre, je criai dans le désert.

C. 66. Enfin, le célèbre auteur de la découverte du magnétisme animal a fait pour l’ amour, ce que Newton fit pour le système du monde.

C. 67. démon dont je suis possédé; c’est ce coquin de Mesmer qui m’a ensorcelé.

C. 70. Aucun événement, pas même la Révolution, ne m’a laissé des lumières aussi vives que le magnétisme.

C. 71. Quant à l’ électricité, j’ai une machine électrique qui m’amuse extrêmêment tous ces jours; mais elle m’étonne bien davantage; jamais les effets du magnétisme ne m’ont autant frappé: si quelque chose achève de me confirmer l’ existence d’ un fluide universel, agent unique par les diverses modifications de tant de phénoménes divers, ce sera ma machine électrique. Elle me parle le même langage que Mesmer sur la nature, et je l’ écoute avec ravissement.

Car enfin qui sommes-nous, Monsieur, dans nos sentiments les plus exquis, comme dans nos plus vastes pensées, qui sommes-nous sinon une orgue plus où moins admirable, composée de plus où moins de jeux, mais dont le soufflet ne fut et ne sera jamais ni dans la glande pinéale de Descartes, ni dans la substance médullaire de la [неразборчиво], ni dans le diaphragme où l’ ont placé certains revêurs, mais dans le principe même qui meut tout l’ univers. L’ homme avec sa liberté ne marche qu’à la cadence de toute la nature, et toute la nature ne marche qu’à celle d’ une cause unique; et quelle est cette cause unique sinon un fluide vraiment universel et qui pénètre la nature entière?

C. 74. sera bientôt la seule médecine universelle.

Jamais le tombeau de Saint Médard n’attira plus de monde et n’opéra des choses plus extraordinaires, que le mesmérisme. Il mérite enfin l’ attention du gouvernement.

C. 77. cet arme d’ un effet si sûr parmi nous.

C. 78. Magistrat, mais élève de M. Mesmer, si ma position personelle ne me permet plus de lui prêter directement le secours des lois, au moins lui dois-je, au nom de l’ humanité, sur sa personne et sur sa découverte, un témoignage public de mon admiration et de ma reconnaissance, et je le donne.

C. 79. Elle résiste même aux traits les plus sanglants du ridicule. Si la capitale s’égale des scènes vraiment très comiques du baquet, la province les a prises au sérieux: là sont les adeptes vraiment chauds.

Vous ne sauriez croire quels progrès rapides fait dans cette ville le magnétisme. Tout le monde s’en mêle.

C. 80. J’ai employé beaucoup de moyens pour être instruit… et j’ai acquis la conviction non seulement de l’ existence mais de l’ utilité de cet agent; et comme je suis animé du désir de procurer à notre bonne ville tous les avantages possibles, j’ai conçu à cet égard quelques vues que je vous communiquerai quand elles seront un peu digérées.

C. 84. Jetez, mes frères, les yeux sur le tableau harmonique de l’Ordre, qui couvre ce mystérieux baquet. C’est la Table Isiaque, une des antiquités des plus remarquables, où le mesmérisme se voit dans tout son jour, dans l’ écriture symbolique de nos premiers pères en magnétisme animal et dont les seuls mesmériens ont la clef.

C. 85. Il est certain que jamais les rose-croix, les adeptes, les prophètes et tout ce qui s’y rapporte, ne furent aussi nombreux, aussi écoutés. La conversation roule presque uniquement sur ces matières; elles occupent toutes les têtes; elles frappent toutes les imaginations… En regardant autour de nous, nous ne voyons que des sorciers, des adeptes, des nécromanciens et des prophètes. Chacun à le sien, sur lequel à compte.

C. 88. des personnes de tous les rangs, unies par le même lien.

Que la fiérte des gens de haut rang soit choquée du mélange d’ états et de conditions que l’ on trouve chez moi cela ne m’étonne pas; mais je n’y sais rien. Mon humanité est de tous les rangs.

Les portes se ferment; on se place par ordre de souscription; et le petit bourgeois qui se croit pour un moment l’ égal d’ un cordon bleu, oublie ce que va lui coûter un siège de velours cramoisi bordé de l’ or.